Au cours de la décennie 2020-2030, nous assisterons à une explosion sans précédent du nombre de 75-84 ans. Leur nombre passera ainsi de 4,1 millions à 6,1 millions. Cette population, fragilisée, exprime de forts besoins en terme d’habitat adapté et de services dédiés. Plus important encore, elle est à la recherche de lien social fort pour faire face à un isolement croissant.

Les résidences seniors sont une réponse totalement appropriée à ces problématiques pour les seniors encore autonomes. Leur développement doit donc être encouragé ; et ce d’autant plus qu’elles fonctionnent sans argent public dédié.

Les résidences seniors apparaissent également comme une alternative économiquement compétitive (mutualisation des services nécessaires, gain de temps considérables pour les intervenants de services à la personne…) par rapport au maintien – et à l’adaptation – dans le domicile historique. Une option qui, par ailleurs, ne répond pas à la demande de lien social.

De plus, le développement des résidences seniors, en ce qu’il permet la libération par les seniors du logement dont ils sont souvent propriétaires participe de la fluidification du marché résidentiel classique qui pâtit d’une sous-offre chronique.

Dans ce contexte, l’habitat regroupé pour les seniors, ou habitat intermédiaire, apparaît comme un levier massif et évident de développement de l’offre de logement adapté pour seniors.

Olivier Wigniolle, Président de SILVITA